Même si l’on peut apprécier de temps en temps un cours de yoga gymnique ou une séance de Yoga Nidra qui se résume à une bonne relaxation : cela fait du bien. Et puisqu’il semblerait que le yoga soit synonyme pour beaucoup d’un obligatoire bien-être : chacun est satisfait, détendu, conformément aux clichés actuels du yoga. Mais, au fond, que l’on soit pratiquant ou enseignant, ce que l’on recherche vraiment, la quête de chacun même si elle est inavouée et celle d’un yoga authentique. Authentique, c’est-à-dire porté par une tradition avérée, traçable de maître à maître jusqu’à aujourd’hui ; un yoga qui n’oublie pas ses racines et laisse ses branches se déployer ; un yoga transmis par des enseignants qui peuvent citer leurs sources, mentionner leurs formations et leurs influences. Dire que le lien entre l’Inde et l’Occident se traduit par l’union de Karina, une indienne, et de Pierre, un occidental, serait extrêmement réducteur et sans doute inexact. Karina et Pierre ont chacun leurs qualités, leurs tendances ; en revanche, ils sont tous deux des chercheurs et des érudits. Tous deux aussi des enseignants (si le mot « guru » n’était pas si mal compris, c’est celui que je choisirai). Par leurs recherches incessantes, ils renouvellent et approfondissent leurs connaissances et en nous en font bénéficier, nous, leurs élèves ; le propos est parfois ardu mais devient compréhensible grâce à leur patience et à leur bienveillance. - Brigitte A.